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Mandiana : un militaire ouvre le feu dans un bar et fait un blessé et des dégâts

by La Rédaction

L’information est relayée par nos confrères de actuguinee.org. Selon le correspondant local du site, il s’agit d’un militaire du Groupement des Forces d’intervention Rapide (GFIR) de Sorokoni qui aurait volontairement ouvert le feu dans un Motel à Mandiana.

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Le soldat se serait rendu dans le Motel TRIVAGO, sis au quartier Macenta-Koura, dans la commune urbaine de Mandiana, dans l’intention de boire de l’alcool.  Le drame s’est déroulé ce dimanche 29 septembre.

« Ce matin aux environs de 6 h, un jeune militaire armé est entré nous dire qu’il veut de la cliss. D’abord avant de demander il a dit au gérant de mettre de la musique, ce dernier lui a dit que les gens sont couchés, il a dit qu’il n’y a pas de problème, d’envoyer six (6) cliss (alcool) en première position. Subitement il y avait un autre client qui était venu, il a forcé ce dernier à s’asseoir à ses côtés, moi je suivais tout. Ils sont restés à causer. Et subitement je l’ai vu braquer son arme sur le jeune en disant que tout ce que je vais te dire si tu ne fais pas, je vais te tuer, il a dit ça en Malinké. Dès que j’ai entendu ça, je me suis dirigé vers eux. L’arme qu’il avait, c’est la dernière dotation des militaires du groupement des forces spéciales, qui sont actuellement à Soronkoni. C’est une arme une fois que tu braque sur quelqu’un, c’est déjà déclenchée. Donc, j’étais obligé de taper sur sa main pour ne pas qu’il y ait un crime chez moi. Il a tiré un peu partout jusqu’à ce qu’une balle ait pris mon pied et sur l’écran, il y’a eu beaucoup de dégât qu’il a causés ici. Comme il a dit qu’il va tuer tout le monde, les gens se sont cherchés, tout le monde a fui », a raconté le propriétaire du Motel TRIVAGO.

Le responsable des lieux poursuit sa narration chez nos confrères en ajoutant que le militaire a pillé les lieux après avoir semé la terreur.

« Tout ce qu’il voulait prendre, il a pris tout, il s’est retourné, il voulait prendre sa moto. Comme moi je savais maintenant qu’il avait tiré toutes les munitions qui étaient dans son arme, nous sommes sortis directement pour l’empêcher d’emporter sa moto. Avant ça, moi j’avais alerté le premier responsable des tenanciers des lieux de loisirs, qui avait aussi informé la police, la gendarmerie et le camp. Quand ces derniers sont venus, c’est ce qui nous a un peu sauvé. Mais, il a pris tout ce qu’il pouvait prendre. Même les téléphones des gérants, idem que pour moi aussi » a-t-il fait savoir.

Author: La Rédaction

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