L’ex ministre de la santé et la société SOGUIMAP ont été situés sur leur sort ce jeudi 12 décembre 2024 devant la chambre des appels à la Cour des Infractions Économiques et Financières. La Cour a déclaré les appels interjetés par le ministère public, la société ZMC et l’Etat guinéen, représenté par l’agent judiciaire de l’État, recevables en la forme.
Mais au fond, les a déclarés non fondés. Le juge Daye Mara a donc confirmé le premier jugement du 31 juillet 2023 rendu par la chambre de jugement de la Cour des Infractions Économiques et Financières en toutes ces dispositions. Le tout en application des dispositions de l’article 66 du code pénal et des articles 518, 598, 4, 544, 548, 549, 550, 551 du code de procédure pénale.
Rémy Lamah et la société SOGUIMAP étaient poursuivis par l’Etat guinéen et la société ZMC pour corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité. Au terme des débats le 7 novembre dernier, le procureur spécial avait requis 5 ans d’emprisonnement assortis de sursis et une amende de 10 millions gnf contre le général Rémy Lamah, relaxé en première instance.
Pendant que le juge n’avait pas fini de prononcer le verdict, l’ex ministre de la santé est tombé en syncope à la barre. Il a aussitôt été secouru. Il s’est retrouvé quelque temps après avant de rentrer chez lui.