Fin ce mardi 23 avril de la phase des plaidoiries et réquisitions dans le procès en appel d’Aliou Bah. Condamné en première instance à deux ans de prison pour diffamation et offense au chef de l’État, le président du MoDeL devra attendre encore le 28 mai pour être situé sur son sort en appel.
Après avoir entendu la plaidoirie de la defense ce mardi, la juge a mis l’affaire en délibéré pour le 28 mai. En attendant, Aliou Bah est retourné en prison.
Avant de clore l’audience de ce mardi, il a eu l’opportunité de se défendre une nouvelle fois. « Je suis victime d’une persécution politique déguisée en procédure judiciaire…je n’ai pas ma place en prison », a-t-il déclaré à la barre de la cour d’appel.
« Ma conscience m’a rendu libre dans ma tête(…). Je suis victime d’une persécution politique déguisée en procédure judiciaire. Innocent que je suis, je n’ai pas ma place en prison. Donc madame la présidente (de la Cour), je suis convaincu que vous allez me rétablir dans mes droits et me libérer », a ajouté l’homme politique.
Lors de son réquisitoire, le procureur général a demandé cinq ans de prison à l’encontre du président du MoDeL, alors que la defense a plaidé qu’il soit purement et simplement remis en liberté.