L’Union africaine (UA) a condamné mercredi la “tentative de coup d’Etat” eb cours depiis la matinée de ce mercredi 26 juillet au Niger. Le président Mohamed Bazoum et son ministre de l’intérieur sont retenus par des membres de la garde présidentielle. L’UA a appelé au “retour immédiat et sans conditions des militaires félons à leurs casernes”.
Le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a condamné “fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en totale trahison de leur devoir républicain”, tout en leur demandant “de cesser immédiatement” cette “entreprise inacceptable”, dans un communiqué publié mercredi après-midi.
M. Moussa Faki a appelé “le peuple nigérien, tous ses frères en Afrique, en particulier la Cédéao, et dans le monde, de joindre leurs voix pour une condamnation unanime d’une telle tentative et pour un retour immédiat et sans conditions des militaires félons à leurs casernes”.
Un communiqué qui tombe après celui de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a condamné avant “avec la plus grande fermeté la tentative de prise du pouvoir par la force”.
Depuis l’indépendance de cette ex-colonie française en 1960, il y en a eu quatre : le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mamadou Tandja. Sans compter les tentatives de putsch, nombreuses.
Des sources locales nous informent que les mutins refusent toujours de libérer le président Mohamed Bazoum. Ce dernier aussi refuse catégoriquement de signer sa démission.
Pendant ce, des hommes armés se sont déjà postés aux points stratégiques menant vers le palais présidentiel, d’autres devant les locaux de la radio et de la télévision nationale.
