Au Burundi, l’ancien premier ministre Alain-Guillaume Bunyoni, a été condamné ce vendredi 8 décembre par la Cour suprême à une peine de prison à perpétuité. Il lui est reproché notamment d’avoir voulu renverser le gouvernement et avoir menacé la vie du président.
Avant les poursuites judiciaires, il avait dabord été démis de ses fonctions en septembre 2022. « L’ancien premier ministre est condamné à la prison à perpétuité pour les sept crimes qui lui étaient reprochés, dont le complot contre le chef de l’Etat pour renverser le régime constitutionnel, une tentative d’assassinat du chef de l’Etat à l’aide de fétiches, l’outrage au chef de l’Etat et au premier ministre ou encore l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », a annoncé à l’Agence France-Presse une source judiciaire, sous le couvert de l’anonymat. Il a aussi été condamné pour enrichissement illégal et déstabilisation de l’économie.
Selon nos confrères du site lemonde, la Cour suprême a aussi ordonné la confiscation de quatre maisons et bâtiments lui appartenant, ainsi qu’une parcelle de terrain et quatorze véhicules, selon cette même source. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet qui avait réclamé la perpétuité lors du procès qui s’est tenu devant la Cour suprême du Burundi siégeant dans une salle de la prison centrale de Gitega (dans le centre), la capitale politique du pays, où il est détenu.