L’ANLC-PBG est allé à la rencontre de différents acteurs ce vendredi 08 décembre 2023 à Boké, pour échanger avec eux autour de la problématique de la corruption. La rencontre a réuni des acteurs de la société civile, les forces de défense et de sécurité et des représentants de différentes sociétés minières évoluant dans cette. Elle s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption.
A cette occasion, l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) s’est intéressée au secteur minier autour du thème « Unir le monde contre la corruption pour le développement, la paix, et la sécurité ». Un panel a été organisé à cet effet.
Le rôle cruciale de la société civile dans cette lutte a été souligné par chacun des panelistes et le manque a aussi été pointé du doigt.
Selon dame Rouguiatou Diakité, représentante résidente de l’ANLC-PBG de Boké, « la journée de cette année est célébrée pour ressortir le lien crucial entre la lutte contre la corruption, la paix, la sécurité et le développement. Vous conviendrez avec moi que la bonne gouvernance est le meilleur moyen d’assurer la sécurité et la paix. Qui parle de bonne gouvernance, parle d’un environnement de moins de corruption, et tout au plus sans corruption. D’où la célèbre citation qui nous enseigne un bon gouvernement n’est que la garantie des intérêts », a-t-elle souligné.
Pour sa part, le secrétaire exécutif adjoint de l’agence nationale de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance est revenu sur l’importance que les autorités accordent à la lutte contre ce phénomène. « Quand on a été nommé par le président, aussitôt il nous a reçu, il nous a donné sa vision, sa perception et sa conception de l’Agence, dont il faut procéder à la restructuration. Et deuxièmement, c’est la stabilisation. Il a dit, il faut que vous soyez stables. Et troisièmement, il a parlé de la pérennisation de l’agence. Nous sensibilisation, nous détectons et la répression qui se fait avec la justice. C’est ainsi qu’on a créé des départements au sein de l’agence. Il y a les départements éducation-sensibilisation, détection, gouvernance éthique et intégrité, affaires juridiques et judiciaires, et un département affaires extérieures. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation dans les différentes mairies, à l’aéroport, dans les écoles, dans les postes de police pour l’obtention des documents. Tous ceux qui sont recrutés à l’Agence nationale de lutte contre la corruption ont prêté serment ; et aujourd’hui, on a mis en place les antennes régionales parce que la corruption, ce n’est pas à Conakry seulement. Nous avons également organisé des formations, des voyages d’études », a déclaré Mohamed Konaté.