S’achemine t-on vers une crise dans le système éducatif, précisément dans le supérieur? Tout porte à croire que oui. En tout cas, à travers une note du syndicat de l’enseignement supérieur signée ce mardi 26 décembre, consultée par notre rédaction, si rien n’est fait par le département pour desamorcer la crise, les enseignants du supérieur seront dans l’obligation d’arrêter les cours dans l’ensemble des universités et instituts du pays à partir du 2 janvier prochain.
A la lecture de cette note, on comprend simplement qu’à l’origine des faits, les enseignants chercheurs sont visiblement très frustrés du sort que réserve le département de la fonction publique à une catégorie d’entre eux appelés “homologués’’. Ils disent ne pas comprendre que le recrutement de cette catégorie soit assujetti à un concours comme ce fut le cas pour les autres fonctionnaires. Or, rappellent ils dans la note, un protocole d’accord existe bel et bien entre le SNAESUR et le département dans ce sens.
Dans cette lettre de rappel adressée à dame Diaka Sidibé, les enseignants chercheurs se disent au regret de signifier qu’ils ne sauraient accepter une telle situation de fait que veut leur imposer le ministre de la fonction publique puisqu’au supérieur “le recrutement se fait sur la base du merite’“. Une habitude ancrée dans les pratiques de ce département depuis des décennies peut on lire dans la note.
Le SNAESUR qui se dit certes solidaire des efforts consentis par les autorités pour l’amélioration de la qualité du système éducatif rappelle que les engagements librement signés par les autorités doivent être purement respectés. Il invite enfin madame la ministre à jouer sa partition afin que “les agissements d’un groupe d’invité n’impactent pas l’ensemble du système’’.
MLYans