Il y a quelques mois en arrière, une organisation de la société civile, le RENADE dirigé par Alseny Farinta Camara, avait porté plainte contre des hauts commis de l’État pour des faits de corruption aggravée, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et de détournement de deniers publics auprès de la Cour de répression des infractions économiques et financières. Le parquet spécial a tranché ce lundi 5 aout.
Le procureur spécial a abordé la sujet ce lundi chez nos confrères de la RTG. Selon Aly Touré qui dit avoir engagé des enquêtes, il n’y a eu aucun indice pouvant justifier une quelconque poursuite judiciaire. Il ajoute que les marchés publics passés dans les services concernés n’ont pas dérogé aux procédures.
Les enquêtes n’ont pas été concluantes car les indices n’ont pas été retrouvés. Les dénonciations portaient sur des soupçons de corruption notamment dans les passations de marchés publics.
Les personnalités qui avaient fait l’objet de ces dénonciations sont l’ex premier ministre Bernard Goumou, le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo, l’ex Directeur Général de la société nationale des pétroles (SONAP) Amadou Doumbouya.
Il y’a aussi l’ex ministre de l’économie et des finances Moussa Cissé et l’ex ministre de la justice et des droits de l’homme Alphonse Charles Wright.
Aprés des investigations approfondies, le parquet a révélé qu’aucune preuve solide n’a été trouvée pour poursuivre ces individus. Aly Touré, procureur spécial, a expliqué : « Avant d’engager des poursuites, nous devons réaliser des vérifications préalables. À ce jour, ces vérifications n’ont pas révélé d’éléments incriminants. »
Il a ajouté que « les contrats liés aux accusations ont été minutieusement examinés et aucune infraction n’a été décelée. »
A en croire le parquet spécial de la cour de répression des infractions économiques et financières, faute de preuves suffisantes, aucune poursuite judiciaire ne sera engagée contre les personnes mentionnées.