À travers la présidentielle du week-end dernier, le Ghana a insufflé un nouveau vent à sa démocratie à travers une alternance qui a vu le retour au pouvoir d’un ancien président. John Dramani Mahama, chef de l’opposition, a en effet remporté le scrutin face au candidat du parti sortant.
Au delà du Ghana, cette élection inspire à plus d’un titre. En Guinée, c’est une occasion de rappeler que la démocratie et l’alternance au pouvoir son bien possibles. En tout cas c’est ce que veut faire comprendre Dr Faya Millimouno.
Pour le président du Bloc Libéral, “lorsqu’un dictateur s’installe à la tếte d’un pays, il se convainc que ce pays est devenu sa propriété personnelle. Certains vont jusqu’à rêver de transmettre le pouvoir à leurs enfants, comme un héritage familial. Mais le Ghana vient de démontrer, pour la quatrième fois depuis 2092, qu’une autre voie est possible”.
Faya Millimouno ajoute que “cette nouvelle alternance, qui porte à nouveau au pouvoir un ancien président, John Dramani Mahama, confirme que le Ghana est un véritable modèle de démocratie en Afrique. Comme le Sénégal, le Libéria ou la Sierra Leone, il prouve que l’alternance démocratique est une réalité sur notre continent, en particulier dans les pays anglophones, qui offrent les meilleures perspectives d’enracinement de la démocratie”.
Enfin, “à ceux qui prétendent que la démocratie ne peut pas fonctionner en Afrique, le Ghana donne une réponse claire et éclatante”, le leader du BL repond : “ils se trompent“.