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Amadou Damaro Camara à la chambre des appels : « Je voudrais que vous examiniez l’affaire sous le prisme de bienveillance »

by La Rédaction

L’honorable Amadou Damaro Camara est actuellement jugé en appel devant la chambre des appels de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières. Le dossier s’est poursuivi ce jeudi 10 avril.

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L’ancien président de l’Assemblée nationale a été interrogé sur les faits de détournement et de corruption pour lesquels il a été condamné en première instance. Comme devant la chambre de jugement, le prévenu a nié en bloc les accusations. Il a réitéré n’avoir détourné aucun franc de l’Etat à des fins personnelles lorsqu’il était en fonction.

« Je voudrais que vous examiniez l’affaire sous le prisme de bienveillance. Je n’ai jamais voulu détourner de l’argent. Je n’ai jamais voulu violer une quelconque règle. Je suis loin d’être un juriste, mais j’ai compté en Guinée ici à un moment donné parmi les experts en gestion de l’économie nationale et même au plan de l’union africaine. Donc il y a des choses que je ne peux pas me permettre. J’ai appris et j’exerce la gestion budgétaire depuis 50 ans. J’ai quitté la banque centrale, le seul service où j’ai travaillé en Guinée, depuis 40 ans. Je n’ai jamais géré un quelconque fonds public en Guinée », a-t-il soutenu.

L’ancien président de l’Assemblée nationale estime qu’on lui en veut simplement pour avoir payé les primes en retard des députés dans les 15 milliards qui ont été mis à sa disposition dans le cadre de la viabilisation du site devant abriter le siège de l’institution. Mais aussi, pour n’avoir pas demandé la permission de dérogation au ministre de l’économie et des finances alors qu’il est président de l’assemblée nationale.

Selon lui, il n’a pris aucune commission avec la société de Kim, l’homme d’affaires chinois prévenu dans le même dossier, pour qu’il soit condamné pour corruption. A la demande d’un des avocats de la partie civile, l’affaire a été renvoyée au 17 avril pour la suite des débats.

En décembre dernier, Amadou Damaro Camara a écopé de 4 ans de prison et d’une amende de 10 millions GNF. Sur l’action civile, lui, Michel Kamano et Kim ont été solidairement condamnés à payer à l’État guinéen un montant de 5 milliards de francs guinéens à titre de dommages et intérêts

Author: La Rédaction

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