Toujours aucune nouvelle des deux activistes de la société civile arrêtés manu-militari à leur domicile au delà de 22h mardi dernier. Ni leurs familles, ni les avocats de Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et Billo Bah ne savent où ils sont détenus.
Les déclarations de condamnation se poursuivent cependant tant au niveau national qu’international. C’est le cas du syndicat des professionnels de la presse guinéenne qui vient de se fendre d’une déclaration à ce sujet.
“Cinq (5) jours après avoir lancé des initiatives visant notamment à obtenir la libération des médias comme le “Jeudi des T-shirts rouges”, 3 activistes de la société civile(Foniké Manguè, Bilo Bah et Mohamed Cissé) ont été arrêtés ce mardi 9 juillet 2024 à des heures indues ( 22h), et sans convocation ni mandat. Le SPPG déplore et condamne la violation des droits de ces activistes soucieux de l’avenir du journalisme en Guinée et engagés dans la dynamique de la société civile contre la fermeture des médias et la vie chère”, déclare le syndicat des journalistes.
Le SPPG dit par ailleurs se préoccuper “de leur intégrité physique et morale et demande leur libération”.
Parmi les dernières revendications des plateformes de la société civile guinéenne existe la libération des médias guinéens qui ont vu leur agréments purement et simplement retirés par la junte au pouvoir.