Les soutiens en faveur de la presse guinéenne et des journalistes arrêtés ce lundi par la police se multiplient. A la suite des différents communiqués des associations de médias, des hommes politiques aussi se mêlent de la danse. Dans une publication sur sa page officielle depuis l’étranger, Cellou Dalein Diallo se dit choqué et exige leur libération.
“Je condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation et le déferrement de 14 journalistes ce lundi 16 octobre alors qu’ils participaient à la manifestation pacifique organisée par le Syndicat des Professionnels de la Presse en Guinée (SPPG) pour dénoncer les entraves récurrentes à l’exercice de la liberté de la presse. Je tiens à exprimer tout mon soutien et ma solidarité aux Organisations professionnelles, au Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée (SPPG) ainsi qu’à tous les journalistes guinéens qui font face actuellement à d’énormes difficultés dans l’exercice de leur noble métier’’, a écrit l’ancien premier ministre.
Pour le leader de l’UFDG, ces agissements du pouvoir de Conakry visent tout simplement à écraser toutes les voix de contestation dans le pays. Cellou Dalein Diallo estime que la liberté de la presse est incontestablement le point de départ de tous les aspects des droits de l’homme.
D’où son invite à un sursaut national afin de soutenir les hommes de médias dans cette lutte. “La répression de cette manifestation, qui n’avait pourtant pas été interdite par la mairie de Kaloum, est une illustration éloquente de la volonté de museler la presse à l’effet de faire taire ainsi toutes les voix dissonantes. La liberté d’expression est indéniablement la sentinelle du respect de l’exercice effectif de tous les autres droits de l’homme. C’est pour cette raison que j’exhorte les Associations, Syndicats de la presse ainsi que tous les acteurs politiques et sociaux à se mobiliser pour exiger la libération immédiate des journalistes arrêtés et pour protéger à tout prix la liberté de la presse des dérives autocratiques de la junte au pouvoir’’ a souhaité l’homme politique.
MLYans