En marge de la manifestation organisée ce jeudi 18 janvier par le syndicat des professionnels de la presse guinéenne (SPPG), la gendarmerie a procédé à l’interpellation d’une dizaine de journalistes. Ces arrestations ont eu lieu à la maison de la presse où s’étaient retrouvés de nombreux journalistes tôt ce matin.
L’organisation Reporter sans frontières s’est deja emparé de la situation. Dans une brève publication, RSF a exigé la libération de ces hommes de medias. “L’escalade sans fin des attaques contre la presse en Guinée doit cesser : les 9 journalistes interpellés ce 18/01, jour de manifestation contre la vague de restrictions des médias dans le pays, doivent être libérés et les issues de la Maison de la presse doivent être débloquées”, a-t-elle écrit.
Tôt ce jeudi matin, les forces de l’ordre ont pris d’assaut les grands carrefours de la capitale avec pour objectif d’étouffer cette manifestation du SPPG. D’autres agents ont bloqué les accès menant à la maison de la presse et procédé à des arrestations.