C’est sous le signe de la “stricte tolérance zéro” que le coup d’envoi du Baccalauréat unique session 2024 a été donné ce samedi sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Matoto, c’est au lycée Ahmed Sekou Touré, situé au quartier aviation, que les premières épreuves ont été lancées. Un centre qui abrite les candidats de l’option sciences sociales.
C’est le président de la délégation spéciale, à ses côtés le directeur communal de l’éducation, qui a ouvert la première enveloppe contenant le sujet d’histoire. Mory Diakité, s’adressant aux candidats, les a invité au sérieux tout en évitant la fraude. “J’exprime mes sentiments de joie pour une admission massive des candidats auxquels j’ai souhaité bonne chance. Le conseil que j’ai prodigué aux surveillants est d’observer la vigilance, d’éviter les fraudes mais aussi les surveillants doivent éviter de mettre trop de pression sur les candidats au risque de les mettre hors de leur esprit et devenir incapable de comprendre les sujets. Aux candidats, j’ai conseillé d’éviter la fraude. J’ai insisté dessus puisqu’ils ont traversé des épreuves dures durant toute l’année scolaire. Et pour ne pas perdre l’année scolaire, ils doivent éviter les fraudes’’, a conseillé le président de la délégation speciale de la commune de Gbessia.
“Comme vous venez de constater, aucun téléphone n’est admis dans le centre, même le mien je l’ai laissé dehors. Cela fait partie des règlements généraux de cet examen pour dire que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ce Baccalauréat’’, a til rassuré.
Comme statistiques, le DCE informe que Matoto a un total de 15 mille 554 candidats répartis dans 30 centres dont un franco arabe. “Sciences sociales 6.995 candidats dont 3966 filles, sciences mathématiques 5.238 dont 2114 filles en sciences expérimentales 3.280 dont 2042 filles. Sciences sociales franco arabe 297 dont 48 filles, sciences expérimentales franco arabe 44 candidats dont 23 filles pour un total de 15 mille 554 dont 7433 filles’’, a-t-il déclaré.
Présent sur les lieux, le superviseur général de la commune s’est réjoui du bon climat qui a caractérisé le coup d’envoi de cette évaluation. Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, a confié que tous les règlements qui régissent ces examens ont été respectés pour ce début.
MLYans