Le premier ministre guinéen était l’invité de RFI ce jeudi matin. Bah Oury a abordé le drame survenu dimanche dernier à N’zérékoré et ayant causé des dizaines de victimes. Non sans condamner cette bousculade meurtrière, le chef du gouvernement est revenu sur la mesure d’interdiction prise hier par l’OGP relative à l’usage du nom du Président Doumbouya dans des activités.
« C’est la raison pour laquelle tout à l’heure, au niveau du comité de crise qui a été institué à cet effet, il a été interdit de manière formelle d’utiliser le nom et l’image du président de la République dans le cadre d’activités qui n’auraient pas eu une autorisation formelle des services de la présidence », a-t-il fait savoir.
Selon lui, « ce qu’on vient de vivre est une leçon et il ne faudrait pas qu’on entache le nom du président dans le cadre d’activités qui n’ont rien à voir avec, disons, sa responsabilité et sa mission au niveau de l’État guinéen. Cette tragédie est un coup de massue sur la tête de beaucoup d’entre nous. Cette tragédie doit nous pousser à réfléchir et à agir différemment. Ensemble, nous devons garantir que la sécurité et la vie de nos citoyens soient toujours une priorité absolue. Nzérékoré ne sera pas oubliée, et nous devons honorer la mémoire des victimes en construisant un avenir plus sûr pour tous. »
Sauf que ce tournoi semble bien avoir emporté l’onction des plus hautes autorités. L’on se souvient encore de la forte mobilisation que son lancement a suscité. Le coup d’envoi a été donné par le ministre secrétaire général de la Présidence, le Général Amara Camara, en compagnie de plusieurs ministres du gouvernement Bah Oury.