La guerre menée par les groupes armées coutent chère au Burkina Faso. Près de 70 personnes, composées majoritairement d’enfants et de personnes âgées, ont été tuées dans une attaque qui s’est déroulée récemment dans le centre-nord du pays. Des massacres de civils dont les auteurs demeurent inconnus et pour lesquels l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis ont demandé une enquête.
Peu d’informations filtrent actuellement autour de cette guerre depuis l’arrivée de la junte militaire qui tente de mettre un contrôle strict sur la communication. Selon un bilan provisoire communiqué lundi 13 novembre par le procureur du Faso, Simon Gnanou, ces tueries perpétrées le 5 novembre dans le village de Zaongo ont fait 70 victimes, « essentiellement des enfants et des personnes âgées ».
Il précise que l’audition des « parents des victimes et des blessés permettra de préciser le nombre exact de morts » et que « les auteurs des atrocités demeurent pour le moment inconnus ».
