Nouveaux ennuis pour le président de la fédération camerounaise de football. Samuel Eto’o fait l’objet d’une noucelle procédure déclenchée des clubs camerounais qui contestent sa nationalité. Les risques pour l’international camerounais sont élevés.
Selon ces adversaires, Samuel Eto’o nest plus camerounais depuis des années. Réunis au sein de l’ACFAC, les clubs amateurs du Cameroun disent avoir, au terme d’une procédure de vérification, obtenu la preuve que Samuel Eto’o est Espagnol depuis le 1er octobre 2007.
Selon la loi sur la nationalité camerounaise, en son article 31 alinéa (a) de la loi N•68-LF-3 du 11 juin, « perd la nationalité camerounaise, le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère ».
Toute chose qui aurait dû entraîner la perte de la nationalité camerounaise à Samuel Eto’o depuis 2007. Mais ce dernier a continué à représenter le Cameroun à travers l’équipe nationale jusqu’en 2014. Selon les textes de la Fecafoot un non-Camerounais ne peut pas briguer le poste de président de l’instance faîtière du football camerounais.
C’est sur ces éléments que l’ACFAC a saisi la Commission d’Ethique de la Fecafoot pour solliciter certaines mesures parmi lesquelles la suspension provisoire de Samuel Eto’o de sa fonction de président de la Fecafoot.
Outre cette mesure, l’ACFAC demande également la suspension à vie de toute activité relative au football au Cameroun, ainsi que le remboursement de tous le avantages qu’il a pu bénéficier en qualité de président de la Fecafoot.