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Célébration du 5 septembre : ” il y’a un risque sérieux d’affrontements”

by La Rédaction

A moins d’une semaine de la célébration de l’an 2 de l’arrivée au pouvoir du CNRD, de possibles escalades de violences sont à craindre. Depuis quelques jours, des appels de part et d’autres se multiplient particulièrement à Conakry. Si les uns appellent à une manifestation de soutien à la junte, les Forces Vives de Guinée de leur côté appellent ce même jour à une manifestation qu’elles qualifient de rectification de la transition. 

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Au regard de cette situation, la journée du 05 septembre prochain s’annonce palpitante à Conakry. Une situation qui interpelle des défenseurs des Droits Humains. Interrogé par notre rédaction ce mercredi, Mamadou Kally Diallo, rappelle d’abord que la manifestation reste et demeurre un droit constitutionnel, reconnue par la charte de la transition, promulguée par le CNRD.

Mais au regard de la situation actuelle du pays, cela pourrait engendrer des tensions. “Je pense que vouloir accepter aujourd’hui qu’on dise pro et anti, ce n’est pas bon, il y’a un risque sérieux. Il faut éviter les erreurs du passé, surtout dans un pays où les mouvements sont démagogiques, qui contribuent à cultiver le culte de la personnalité. Je rappelle ceci parce qu’il faut se remémorer. On a vu ici Dadis doit rester, Dadis doit partir et la finalité on est allés à des événements du 28 septembre 2009 dont la commission d’enquête d’alors avait même qualifié de crime contre l’humanité et aujourd’hui le procès est en train de se tenir, même s’il faut mettre cela à l’actif du CNRD. Donc il faut se départir de cela. Moi, je pense qu’à partir du moment où le CNRD lui-même avait interdit toute manifestation même les manifestants de soutien et celles sur la voix publique, même si cette interdiction viole la charte et la déclaration universelle des droits de l’Homme en son article 20, le pacte international relatif aux droits civils et politiques, le protocole additionnel de la CEDEAO, je pense qu’il faut savoir distinguer la chose ” a-t-il prévenu.

A six jours du 5 septembre, jusque-là, les autorités n’ont fait aucun communiqué pour se prononcer sur cette situation qui inquiète plus d’un. Face à cette situation, ce défenseur des droits humains invite le CNRD ou le gouvernement à sortir de son silence pour mettre fin à ce débat.  “J’appelle le Colonel Mamadi Doumbouya en tant que premier garant des libertés individuelles à faire beaucoup attention. C’est important de tirer les leçons du passé et de dire que là, nous,nous avons donné notre parole qui est sacrée au peuple de Guinée et nous allons la respecter donc nous nous inscrivons dans cette logique comme nous l’avions dit au départ pour être cocohérents,  être respectueux de l’engagement que nous avions pris ”, a-t-il sollicité.

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Author: La Rédaction

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