L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), dirigée par Cellou Dalein Diallo, a procédé ce lundi 24 juillet 2023 à la signature de sa nouvelle charte. Plusieurs acteurs politiques membres de l’alliance ont répondu massivement à l’appel.
Dans sa communication par visioconférence, Cellou Dalein Diallo a tout d’abord tenu à remercier les partis politiques qui mènent le combat, selon lui, pour le triomphe de la vérité, de la justice et de la défense de la démocratie et de l’Etat droit : « Nous allons réitérer notre engagement pour nous battre, mettre ensemble nos énergie et nos intelligences pour que notre pays soit une démocratie apaisée et respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales », a indiqué Cellou Dalein Diallo.
Il précise que la nouvelle charte de l’ANAD permet à chaque parti de garder son autonomie. “Chaque parti garde son indépendance. Nous savons que la vocation de chaque parti, c’est de participer aux élections pour s’évaluer, se faire connaître, convaincre les guinéens du bien-fondé de la ligne suivie et des objectifs qu’il s’est fixés’’.
Par ailleurs, Cellou Dalein Diallo admet qu’il est difficile de mener ce combat d’autant plus que parfois il est mené contre le pouvoir en place. Surtout lorsque : « le pouvoir a tendance à violer les règles et principes de l’Etat de droit et de la démocratie, il compromet l’avenir de la nation. Il faut nécessairement contrer toutes les velléités visant à compromettre ces valeurs. Mais lorsque vous avez l’Etat comme adversaire, c’est très difficile », dira-t-il.
Pour le leader de l’UFDG, « Si nous sommes dans le cadre de la charte, nous devons nous respecter et éviter de nous critiquer en public et ramener le débat à l’intérieur. On ne peut pas être dans une coalition, avoir des instances où nous pouvons discuter de tous nos problèmes et aller dans la presse pour attaquer un collègue au nom de la liberté d’expression. Le faire, c’est contraire à la discipline et à l’idée de la charte. Les militants d’un parti doivent débattre de leurs problèmes, exprimer leurs opinions au sein des instances prévues à cet effet, mais pas dans les débats. Sinon, c’est de l’indiscipline. Si chaque parti membre de l’ANAD garde son autonomie, nous instaurons une discipline que nous sommes engagés à respecter. A chaque échéance électorale, on verra quel type d’alliance il faut nouer », précise le président de l’UFDG.
Enfin, il prévient les partis membres de l’ANAD : si nous n’unissons pas nos forces contre des adversaires, nous risquons de perdre. Donc, on verra comment nouer des alliances, s’entraider pour que l’ANAD et ses composantes gagnent », a déclaré l’ancien premier ministre guinéen.
Mamadou Barry