Le 30 juillet dernier, les centrafricains étaient appelés aux urnes dans le cadre du referendum constitutionnel proposé par le président Faustin-Archange Touadéra. L’Autorité nationale des élections (ANE) a publié les résultats provisoires de cette consultations électorale et sans surprise, le « OUI », l’emporte largement.
Le vote a recueilli 95,21 % des suffrages en faveur des OUI, avec un taux de participation de 58,22% pour un totale de 1.134.953 électeurs qui se sont rendus aux urnes.
L’opposition quant à elle parle plutôt d’un gros camouflet, arguant que seulement « 10 % à 13 % » de l’lectorat qui s’est rendu aux urnes. Quoiqu’il en soit, ce referendum ouvre la voix pour plusieurs autres mandats au président actuel Faustin-Archange Touadéra.
Deux réformes majeures ressortent en effet de ce nouveau texte fondamentale. Il prévoit notamment la prolongation de la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans, la suppression de la limitation du nombre de mandats, d’une part, mais aussi l’exclusion des citoyens possédant la double nationalité de la course à la magistrature suprême, d’autre part.