Ce samedi, le président du Conseil National du Dialogue Social a invité les leaders du mouvement syndical à une rencontre ce dimanche à son siège pour aborder le sujet de la grève qui démarre ce lundi 26 février 2024.
Ladite rencontre n’aura pas lieu finalement. Les syndicalistes ont décidé de la boycotter, informe Abdoulaye Cissé, responsable de communication du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée.
Il a ensuite invité les hommes de médias à se concentrer sur la grève qui sera déclenchée à partir de ce lundi 26 février. En n’oubliant pas surtout de rester à la maison jusqu’à la satisfaction finale des points de revendications, conformément aux mesures annoncées par le bureau exécutif du SPPG à travers une déclaration rendue publique hier samedi.
Le mouvement syndical réclame d’abord la libération immédiate et sans condition du secrétaire général du SPPG condamné vendredi à 6 mois d’emprisonnement dont trois assortis de sursis par le TPI de Dixinn.
Il réclame également la révision des prix des denrées de première nécessité à la baisse, l’application des protocoles d’accord tripartite et sectoriel de l’éducation, et la levée de la restriction de l’internet et les médias.