Son procès a connu son épilogue lundi dernier devant la cour de répression des infractions économiques et financières. Du moins en première instance. Amadou Damaro Camara, président de l’Assemblée Nationale au moment du coup d’État du 5 septembre 2021, a écopé de 4 ans ferme.
Un verdict auquel ne s’attendait visiblement pas sa famille politique. Marc Yombouno, ancien ministre du régime Alpha Condé, joint par nos confrères de Africaguinee, parle d’indignation et d’incompréhension
« Il a expliqué toute la gestion des fonds. Il a fourni des preuves sur l’utilisation des 9 milliards de francs guinéens. Il dit que les 6 milliards étaient dans les caisses de l’Etat. Nous avons été surpris par cette décision. Maintenant la balle est dans le camp des avocats. C’est à eux de décider de ce qu’il y a lieu de faire », a-t-il déclaré.
Le collectif d’avocats de l’ancien président du parlement guinéen a décidé d’interjeter appel contre la décision de la Cour des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).