Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a réuni ce samedi de nombreux journalistes à la bourse du travail à Conakry. A l’issue de la rencontre, le SPPG s’est fendu d’une déclaration relative à la condamnation de son secrétaire général le camarade Jamal Pendessa.
Le secrétaire général adjoint a indiqué que c’est avec un profond regret que le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a appris la condamnation à 6 mois de prison dont trois assortis de sursis et au paiement d’une amende de 500.000 fg de son secrétaire général Sékou Jamal Pendessa ce vendredi 23 Février 2024 par le tribunal de première instance de Dixinn.
Selon Ibrahima Kalil Diallo, cette condamnation ne surprend guère le SPPG car, poursuit-il, elle confirme ce qu’il croit depuis le début, la volonté clairement affichée des autorités actuelles du pays de vouloir à tout prix confisquer la liberté d’expression et le droit à l’information des citoyens.
“Nous condamnons et dénonçons avec la dernière énergie cette décision liberticide de la justice guinéenne qui vient ainsi remettre en cause tous les acquis obtenus dans l’avènement des médias libres, et indépendants en Guinée”, a ajouté le secrétaire général adjoint du SPPG.
Le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée a ensuite appelé l’ensemble des journalistes des médias publics et privés à se mobiliser pour suivre le mot d’ordre de grève générale et illimitée qui va être lancé ce lundi 26 Février 2024 par le mouvement syndical guinéen en cessant toute activité.
“Nous invitons les patrons des médias publics et privés particulièrement, à suivre et à faire respecter ces consignes. Une commission de veille est déjà mise en place par le SPPG pour s’assurer de l’effectivité de ces mesures “, a-t-il promis dans sa déclaration.
Enfin le SPPG en appelle à l’implication personnelle du président de la transition le Général Mamadi Doumbouya, garant des libertés, et du bon fonctionnement des institutions pour trouver un dénouement heureux à cette crise qui risque encore une fois de fragiliser le pays.