24 heures après l’annonce de la création de la confédération des États du Sahel, le 65ème sommet des chefs d’Etats de la CEDEAO s’est ouvert au Nigeria. La réunion a porté sur plusieurs sujets, particulièrement celui concernant le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
La Conférence des chefs d’Etats a exprimé “sa déception face au manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger et instruit le Président de la Commission de faciliter une approche plus vigoureuse conformément aux décisions du Sommet Extraordinaire du 24 février 2024”, peut-on lire dans le communiqué final.
En outre, la Conférence demande à la Commission d’élaborer un plan d’urgence prospectif à son intention pour faire face à toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES, “en tenant compte des exigences de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993”.
Elle a ensuite outre instruit la Commission de soutenir tous les efforts de médiation en cours en vue de mettre fin aux tensions entre la République du Bénin et la République du Niger.
Plus loin, sur le même dossier, les chefs d’Etats de la CEDEAO ont désigné Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, comme Facilitateur de la CEDEAO dans les discussions de la Communauté avec l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger), en collaboration avec Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République Togolaise.
“La Conférence se félicite de l’offre de S.E. le Général Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée Bissau, de soutenir les discussions, en particulier avec le Burkina Faso”, not le communiqué final.