Conflit entre médias et organes de régulation : les patrons de presse à la rencontre des personnes ressources pour un dénouement heureux 

Depuis quelques jours, les signaux de certains médias privés sont brouillés, d’autres, notamment des télévisions, sont  retirés des bouquets nal+ et Startimes. Les raisons évoquées, la sécurité nationale.

Cette situation perdure et préoccupe les associations de presse. “Depuis avant hier, nous avons décidé d’aller vers les autorités pour amorcer les négociations en vue de trouver une issue favorable à cette crise qui n’a que trop durer”, a rappelé ce mardi le président de l’union radios et télévisions libres de Guinée.

Aboubacar Camara ajoute que c’est dans cette logique que lui et d’autres responsables d’associations de presse ont trouvé nécessaire d’aller rencontrer des personnes ressources pour aider à nouer le contact entre eux et les autorités. “Sachant que personne ne gagne dans cette crise, il etait important pour nous de mener un certains nombre d’actions. Nous avons en premier lieu rencontré la Haute Autorité de la Communication pour comprendre ce qu’on reproche à nous médias et qui est qualifié d’atteinte à la sécurité nationale. Nous n’avons pas encore d’explications par rapport à ça parce que la HAC n’a pas d’éléments, mais elle promet d’investiguer et de nous rappeler en temps opportun pour nous donner les détails. Au-delà de ça, nous avons rencontré d’autres personnalités du pays y compris des sages. Je ne vais pas les citer ici de façon exhaustive. On a également rencontré des chancelleries. On a été reçu à l’ambassade de France et celle des États-Unis. Ces représentations diplomatiques ont été très réceptives  parce que vous le savez, quand on parle de liberté d’expression et d’opinion, cela ne passe pas inaperçu dans les grandes démocraties comme les USA et la France”, a révélé le patron de l’URTELGUI.

Selon Aboubacar Camara, d’autres rendez-vous sont pris. Mais le moment, a-t-il précisé, lui et ses collègues n’ont pas trouvé de répondant au niveau de l’exécutif.

Il dit avoir indiqué partout que les associations de presse sont  demandeuses du dialogue. Les hommes de médias sont tous des Guinéens et ne veuleut pas que le pays là brûle par quelque manière que ce soit, a rappelé le patron de presse.

Author: La Rédaction

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