Le régime de Mohamed Bazoum refuse d’abdiquer face au coup de force qui l’a renversé hier mercredi 26 juillet. L’armée, conduite par le commandant de la garde présidentielle a annoncé la prise du pouvoir dans la soirée, la fermeture des frontières, la dissolution des institutions et l’instauration d’un coup de feu.
Dans le tourbillon de condamnations qui fusent de par le monde, le régime déchu aussi tente de résister. Dans une publication sur le compte Twitter de la présidence, le régime déclarait ce matin que “les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront”.
Au même moment, le chef de la diplomatie Hassoumi Massou a déclaré chez nos confrères de France 24 le refus “d’accepter le fait accompli d’un coup d’État consommé à Niamey”
Dans un communiqué ce matin, la junte militaire qui a pris le pouvoir a prévenu à travers le chef d’état-major des armées que toute intervention militaire extérieure pourrait provoquer un bain de sang.