Il s’agit de deux dossiers. Le premier est un appel du ministère public du TPI de Dixinn. Il est intervenu quand Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Mamadou Billo Bah et Diani Alfa ont été relaxés purement et simplement par un juge de cette juridiction pour délits non constitués.
C’était suite à l’interpellation de ces responsables du FNDC au siège de leur structure à Conakry en juillet 2022. Ils étaient accusés des faits d’injures publiques, d’outrage à magistrat, de trouble à l’ordre public et à la sécurité publique par le biais d’un système informatique.
“Le parquet n’étant pas satisfait a systématiquement relevé appel et le dossier est arrivé à la Cour d’Appel. Dans un premier temps, il était dans le tiroir. Mais après on s’est ravivé. On a sorti le dossier. On veut en faire un procès. Et nous sommes fin prêts”, a assuré Me Salifou Beavogui.
Le second est relatif à l’appel interjeté par Oumar Sylla, Mamadou Billo Bah, Diani Alfa et Sékou Koundouno contre la décision du tribunal de Dixinn. Cette juridiction s’était déclarée incompétente à connaître de l’affaire quand ces responsables du FNDC ont poursuivi le ministre de la justice, Charles Wright devant elle, pour des faits de dénonciation calomnieuse, d’injures, de violence et d’abus d’autorité.
Les deux affaires ont été évoquées ce mercredi 31 janvier avant d’être renvoyées au 14 février pour citation de différents prévenus parce que seul Foniké Mengué était présent à l’audience du jour.
D’ors et déjà, Me Salifou Beavogui s’attend à ce que la Cour d’Appel confirme le premier dossier et infirme le second.
