Le procès de l’ex ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation et l’ex DAF du département a amorcé ce mercredi 22 janvier sa phase de débats à la CRIEF. Au compte de cette journée d’audience, c’est seul Ibrahima Kourouma qui a été entendu par le juge. Il a nié les faits de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite à lui reprochés.
Quand Yaghouba Conté lui a fait savoir qu’il y a des montants comme plus de 232 milliards 109 millions, plus de 225 milliards, et plus de 154 milliards GNF dont l’utilisation n’est pas justifiée dans l’ordonnance de renvoi, le prévenu a indiqué que ce n’est pas à lui? en tant qu’ordonnateur principal du budget? de justifier les dépenses, mais plutôt les services techniques en l’occurrence le pool financier du ministère.
L’ex ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation est revenu sur les biens dont il dispose lorsque le juge a fait allusion aux faits d’enrichissement illicite. Ibrahima Kourouma a parlé de deux maisons de deux chambres, salons et douches. Une, chez lui à Beyla et l’autre qu’il est en train d’acheter à Lambandji à coût de 600 millions de francs guinéens.
Il dit détenir une pharmacie qu’il a ouverte depuis 2007. La recette de celle-ci était de 45 millions GNF au moment où il partait en prison, selon lui. Il a été également question des comptes bancaires. Ibrahima Kourouma a dit qu’il en a deux à la BICIGUI et à Ecobank. Il estime qu’il y a moins de 100 millions GNF dans les deux comptes.
A la fin de l’audience, les avocats de la défense ont sollicité une mise en liberté de leur client. La Cour a rejeté cette demande. Elle a renvoyé l’affaire au 29 janvier 2025 pour la suite des débats.