Les débats vont se poursuivre le 26 février prochain dans le procès de Dr Ibrahima Kourouma et Mohamed V Sankhon. En attendant, la Cour a ordonné à la DATU et à la conservation foncière de procéder à l’identification des biens immeubles appartenant aux prévenus ainsi que ceux appartenant à leurs épouses et enfants. Le juge leur a imparti un délai de deux semaines.
Ce dossier a été encore été évoqué ce lundi 10 février 2025 à la Cour de répression des Infractions Économiques et Financières. L’audience a été consacrée à l’interrogatoire du second prévenu. À l’image de son prédécesseur, Mohamed V Sankhon a nié en bloc les faits de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite.
Il est allé jusqu’à s’en prendre au rapport qui l’incrimine. « Dans l’ordonnance de renvoi on m’associe avec Ibrahima Kourouma alors que pendant qu’il était ministre de l’enseignement pré-universitaire, moi je n’étais pas là-bas. On m’accuse de détourner 12 millions de dollars. Où est-ce que je vais prendre ça ? Je n’étais même pas au département à l’époque. On parle de 600 milliards de francs guinéens. Où est-ce que je vais prendre ça ? Quand vous faites la somme du budget que j’ai géré au ministère de l’enseignement pré-universitaire, ça n’atteint même pas 100 milliards de francs guinéens et puis tout est justifié », a-t-il opposé.