L’ancien intendant à la présidence sous Alpha Condé a comparu ce lundi 5 mai devant la chambre spéciale de contrôle de l’instruction, à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), par rapport à sa requête de mise en liberté. Toutefois, les débats se sont déroulés à huis clos. Les journalistes venus en grand nombre pour glaner des informations n’ont rien pu obtenir de ce qui a découlé des discussions entre les différentes parties.
Interrogé au sortir de l’audience, l’avocat de la défense a donné sa langue au chat. « Moi je suis professionnel. Je ne peux rien dire de ce qui s’est déroulé à huis clos », a opposé Me Almamy Samory Traoré.
Cet huis clos a été décidé le 2 mai dernier par le juge Aboubacar Conté. C’était à la demande du ministère public. Et les autres parties n’avaient pas trouvé d’objection.
Cette affaire de requête est un nouveau rebondissement dans ce dossier. Parce que le 15 avril dernier, la même chambre spéciale de contrôle de l’instruction, mais autrement composée, a renvoyé Kabinet Sylla alias Bill Gates devant la chambre de jugement pour être jugé pour les faits d’enrichissement illicite portant sur 4 millions de dollars, lui et les entités Djoma, pour blanchiment de capitaux.