CRIEF : toujours pas d’avocats pour Oyé, l’affaire renvoyée au 31 juillet pour la demande de mise en liberté

L’ancien ministre guinéen des postes et télécommunications du régime déchu, qui est devant la justice pour des faits de détournements de deniers publics, reste toujours sans avocats. Ce mercredi 26 juillet, le président du tribunal Alhassane Mabinty Camara et le représentant du ministère public ont exprimé leur désolation face à cet état de fait.

Moustapha Mariama Diallo, substitut du procureur, a rassuré la cour que le barreau s’est engagé à mettre des avocats d’office à la disposition du prévenu. « Le bâtonnier s’est engagé à nous fournir une liste d’avocats, mais en attendant nous vous demandons de renvoyer la procédure après les vacances judiciaires. Monsieur le président, ce vide a été créé par le prévenu lui-même et ses avocats qui se sont retirés de la procédure. Pourtant, on était presqu’à la fin des débats. Néanmoins, nous on a écrit au barreau, donc nous attendons la réponse », a déclaré le substitut du procureur

Pour sa part, Oyé guilavogui a formulé de nouveau une demande de mise en liberté provisoire. Pour lui, après plus de 5 mois de procès, « nous n’arrivons jusqu’à présent pas à voir le tunnel. Après qu’on ait constaté l’absence des avocats qui devraient être commis d’office, je vous demande encore une fois d’accepter ma mise en liberté jusqu’à l’ouverture de la prochaine audience », a-t-il lancé ce mercredi 26 juillet 2023.

Une demande à laquelle s’est opposé le représentant du ministère public qui estime qu’il n’est pas opportun de lui accorder une liberté provisoire. Après avoir écouté toutes les parties, le juge Alhassane Mabinty Camara a mis la décision être rendue sur la mise en liberté le lundi 31 juillet prochain.

Mamadou Barry

 

 

Author: La Rédaction

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