“De l’enquête préliminaire jusqu’à la phase finale, notre client se portait très bien” rassure l’avocat de Sadiba Koulibaly

C’est la tristesse et la désolation ce mercredi 26 juin dans la famille du général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état major général des armées. Au lendemain de l’annonce de sa mort, sa concession située au quartier Kountia en banlieue de Conakry ne desemplie pas. Parents, proches et voisins sont venus en grand nombre pour présenter les condoléances à la famille.

Une famille encore sous le choc, puisqu’au delà du décès, l’impact des balles et les dégâts de la descente récente d’un contingent de militaires  au domicile du défunt  sont encore visibles. Question de prudence, ce sont les avocats de l’officier supérieur qui ont été habilités à prendre la parole. La famille, tout comme les conseils, tous restent affligés par cette triste nouvelle, regrette Maître Moussa 2 Keita.

“C’est un sentiment de désolation, nous sommes complètement dépassés de la nouvelle qu’on a apprise hier. En réalité, étant un élément du collectif qui défendait la cause du général, on a été appelé hier au parquet général pour nous annoncer le décès du général Sadiba Koulibaly. Etant dans cette situation d’impasse, nous avons souhaité par le biais de notre doyen maître Mory Doumbouya, la question lui a été posée par rapport à la situation, il était question de confier la tâche à l’autorité pour se prononcer sur ce décès, c’est ce qui fut fait. Nous sommes restés dans l’attente jusque tard la nuit, il nous a été dit qu’un communiqué sera diffusé à cet effet’’, rappelle l’homme en robe noire.

Plus grave, notre interlocuteur ajoute que depuis le 14 juin dernier, date de la condamnation du général Sadiba Koulibaly, “jusqu’à date, aucun conseil n’était en contact avec lui. Donc question de procédure nous ne pouvions pas annoncer son décès. Parallèlement à cela, une autre violation de procédure, il n’était pas à la maison centrale. C’est cela la vérité. En tant que professionnel, nous avons exigés que nous ayons des actes qui prouvent qu’il est décédé. Séance tenante on nous a présenté un rapport médical provenant du médecin légiste et la copie du communiqué. C’est ainsi vers 00 heures, chacun a rejoint sa famille et on s’était accordé de venir dans la famille mortuaire ce mercredi afin de donner la famille aux sages’’, regrette l’avocat.

En attendant de connaître le calendrier de ses obsèques, les avocats s’interrogent. “De l’enquête préliminaire jusqu’à la phase finale, notre client se portait très bien. Il ne s’est jamais plaint d’une maladie quelconque. Nous avons été surpris de cette nouvelle qu’il est décédé suite à une mort naturelle, donc cette question est à question est à examiner. Notre souci majeure aujourd’hui est comment maintenir la quiétude dans le pays, ce qui est fondamental, c’est comment organiser les funérailles. Les autres questions seront débattus. Nous sommes professionnels du droit, nous savons ce qu’il faut faire’’, a t-il déclaré la presse.

Il faut préciser qu’en dehors des avocats, aucun autre membre de la famille n’a été autorisé à prendre la parole dans la presse.

MLYans

Author: La Rédaction

Related posts

Le Gal Amara Camara à Kissidougou : “en Guinée nous ne sommes pas en transition…”

Le cortège de Amara Camara fait des victimes: Le véhicule de commandement de Bogola Haba dans un état “irrécupérable” et le pied d’une femme cassé (source)

Affaire Passeports bloqués pour irrégularités : le gouvernement annonce une réponse aux sollicitations des Guinéens