Décédé le 1er Octobre dernier, la disparition du vice-recteur chargé des études de l’université Juluis N’yerere de kankan connaît une nouvelle tournure. En effet, la plainte déposée par la coordination régionale de la maison des associations et ONG de Guinée contre les responsables de l’hôpital régional, pour faute médicale et lenteur administrative, connaît une avancée.
C’est devant la presse locale que le procureur de la République près le tribunal de première instance de kankan, Daouda Diomandé, a annoncé hier l’ouverture d’une enquête. Selon ce magistrat, cela est le résultat de la plainte de la MAOG. “Nous avons été saisis par la société civile, notamment la MAOG, sur ce cas de mort. Immédiatement, on a transmis le dossier à la brigade de recherches pour des fins d’enquêtes. On a instruit les officiers de police judiciaire d’ouvrir une enquête en flagrance pour situer les responsabilités et éclairer la lanterne des uns et des autres autour du problème. On va entendre les parents de la victime, les plaignants et ceux qui sont pointés du doigt. Et après le travail des OPJ, on va nous mettre en branle”, a-t-il déclaré.
Dans sa plainte, l’antenne régionale de la MAOG veut que le Directeur général de l’hôpital régional de kankan soit démis de ses fonctions. Une sollicitation que la justice sera loin de satisfaire. “Nous ne pouvons pas dire quelle peine sera infligée aux mis en cause. Il faut attendre le procès-verbal des OPJ. Même s’il est nécessaire d’exhumer son corps pour cela, on va le faire. Le tribunal n’a pas la compétence de demettre le Directeur général de l’hôpital, on fera notre travail et il reviendra à la hiérarchie de prendre ses dispositions“, a précisé Daouda Diomandé.
Il faut rappeler que l’université de kankan a organisé un symposium hier en la mémoire du désormais ancien vice- recteur chargé des études de cette institution d’enseignement supérieur.
