Des banques intéressées par un éventuel rachat de Société Générale Guinée

Si les perspectives sont confirmées,  Société Générale Guinée pourrait passer dans d’autres mains bientôt.  La tendance sur le continent plaide pour cette éventualité et plusieurs banques semblent nourrir de l’appétit pour la SGG. Cette opération pourrait suivre celle de la filiale Marocaine rachetée récemment par le Groupe Saham.

Selon africabusinessplus.com, Société générale prépare une nouvelle cession. Il s’agit de Société générale Guinée. Nos confrères ajoutent que le dossier de vente a été récemment présenté par la banque Lazard à six groupes bancaires intéressés par la reprise de Société générale Guinée.

L’information n’a toutefois pas été confirmée par la maison mère tricolore, qui s’est refusée à tout commentaire. Parmi les potentiels repreneurs, on évoque Coris Bank International, fondé par l’homme d’affaires burkinabè Idrissa Nassa.

Le site évoque aussi un intérêt nourri par le groupe NSIA ainsi que Bridge Bank et un consortium d’investisseurs privés. Le processus prévoit de retenir une short list parmi ces repreneurs potentiels pour le sprint final.

Bien que ces deux dernières décennies, l’Afrique surfait plutôt sur un trend de croissance dynamique et l’emergence d’une classe moyenne, ce possible depart de Société Générale Guinée se fait dans un contexte économique plutôt particulier sur le continent.

Selon des analystes économiques,  les répercussions de la pandémie du Covid, combinés aux effets pervers de la guerre en Ukraine ont bouleversé I’ordre économique mondial, entraînant une flambée de l’inflation et la montée des taux d’intérêt.

Il faut ajouter à  cela l’instabilité politique dans certains pays d’Afrique, dont la Guinée qui traverse en ce moment une transition militaire. De plus, des banques locales africaines voient le jour et gagnent tous les jours un peu plus de part de marché.

Il s’agit aussi pour la firme de répondre à des soucis de rentabilité, en cédant les franchises les plus risquées rentables pour réduire les coûts en capital au niveau de la maison mere, soumise a la supervision de la Banque.

Author: La Rédaction

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