Diffusion des vidéos obscènes : le CNT échange avec des acteurs 

La rencontre entre les conseillers du CNT et les acteurs impliqués dans le cyber espace a visiblement accouché de series de propositions. Autour de la table, dans la salle du 28 septembre, plusieurs personnalités. Entre autres les représentants des services de sécurité, l’ARPT, le ministère justice, les organisations de défense des Droits de l’Homme, les associations de presse.

Initiée par la commission réconciliation nationale du CNT, ces discussions visent à trouver les voies et moyens afin que soit mis un terme à la diffusion des vidéos obscènes qui impliquent plusieurs personnalités du pays. Une situation qui déshonore sans nul doute la dignité humaine.

Dans la salle, plusieurs propositions ont été apportées. Les associations de presse par exemple par la voix de leur porte parole du jour n’ont pas manquer de rappeler : “nous avons dit pour que la presse joue sa partition, il faut qu’elle ait tous ses moyens. Et pour celà, il faudrait que les médias qui font objet de brouillage cesse et qu’ils soient accessibles. Ceci leur permettra de sensibiliser et conscientiser la population, nous pensons que ce message a été vivement entendu’’, a déclaré Amadou Tham Camara, président de l’association de la presse électronique à sa sortie des débats.

Sur le plan judiciaire, le procureur de la République près la  cour d’appel de Conakry précisera que des enquêtes sont ouvertes et les résultats sont attendus à la suite desquels une suite pénale sera donnée. Selon Fallou Doumbouya, puisque les entités répressives ne sont pas suffisamment outillées, cette problematique de société ne trouvera solution que dans la sensibilisation et l’éducation familiale.

’’ Nous à notre niveau nous nous sommes posés beaucoup de questions. La première des choses nous nous sommes dit ceux là qui doivent prévenir ne jouent pas pleinement leur rôle. Vous savez nous nous intervenons en amont, il ya ceux qui interviennent en aval. Faire intervenir l’agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques qui ne dispose pas tellement de moyens, former les acteurs de la chaîne pénale, il faut qu’il y ait des enquêteurs spécialisés dans ce domaine. Nous pensons qu’il faut aussi multiplier les sensibilisation et l’éducation familiale’’ a déclaré le procureur.

Le conseil national qui a pris note de toutes ces propositions promet d’apporter sa partition pour le bonheur et le vivre ensemble en Guinée.

MLYans

Author: La Rédaction

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