Disparition forcée de citoyens : l’UFR demande des explications à Mamadi Doumbouya 

Les enlèvements et disparition de guinéens deviennent recurents depuis quelques mois. Les sujet préoccupe autant le peuple que les organisations de défense des droits humains et maintenant les partis politiques. Lors de son assemblée générale de dimanche dernier, le parti de Sidya Touré a demandé des comptes à Mamadi Doumbouya. 

Pour l’Union des forces républicaines (UFR), les enlèvements successifs de citoyens sont devenus monnaie courante sous le CNRD. La dernière en date est celle de l’opérateur économique Alhassane Diallo, la semaine dernière. Elle s’ajoute à celle de Foniké Mengué, Billo Bah, et Sadou Nimaga, ancien secrétaire général du ministère des mines sous Alpha Condé. Le parti de l’ancien premier ministre se montre préoccupé.

‘’Le phénomène de kidnapping est récurrent dans notre pays. Mais cela, nous devons renvoyer la balle au niveau général du Mamadi Doumbouya pour qu’il nous dise aujourd’hui : nos compatriotes qui sont en train de disparaître, où sont-ils ?. La dernière fois, nous avons entendu, lors d’une communication de son ministre porte-parole, qu’il avait dit que dans un pays, un majeur doit disparaître. Ça, c’était le cas de Foniké Mengué et Billo Bah. Récemment, il y a un commerçant qui a été kidnappé. Il sortait pour aller faire ses obligations religieuses. Mais malheureusement, nous avons des hommes armés qui sont en train de nous malmener sur le terrain. Pourtant, c’est nous qu’ils doivent protéger’’ a dénoncé le secrétaire général du Conseil des jeunes de l’Union des forces républicaines (UFR)

Selon Mouctar Kalissa, “la balle est dans le camp du peuple. Et j’en suis, le jour où le peuple prendra sa décision, le sortira vainqueur. Parce que ces kidnappings-là peuple s’arrêteront. Ils savent où sont les gens kidnappés. Ils le savons. Nous ne sommes pas dans une jungle. Nous sommes dans un État bien structuré. Il y a la police et la gendarmerie, Interpol, tous les services de sécurité qui sont censés mener des enquêtes. Il y a un procureur de la République, des magistrats, où en sommes-nous ? C’est cette question-là qu’on se pose. Je dirais aux guinéens d’enlever la peur. Effaçons cette peur, osons et allons au bout de nos efforts pour vaincre la peur’’.

Author: La Rédaction

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