Droits humains : human rights watch épingle encore la Guinée 

Human rights watch a publié son rapport mondial sur les droits humains. Le document indique que la situation en Guinée  s’est davantage détériorée en 2024.

Selon ce rapport, « les forces de sécurité ont fait un usage excessif de la force, notamment de gaz lacrymogènes et de balles réelles, pour disperser ceux qui ont défié l’interdiction, entraînant la mort d’au moins 59 manifestants et autres citoyens depuis 2022, dont au moins 20 en 2024 …, le meurtre par les forces de sécurité d’au moins huit personnes, dont trois enfants, lors de manifestations qui ont eu lieu dans la capitale ».

Le tableau est davantage assombri par les disparitions forcées. « Le FNDC a déclaré qu’ils ont été torturés lors d’interrogatoires extrajudiciaires. Mohamed Cissé a été libéré le lendemain, tandis qu’Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah sont toujours portés disparus. Les autorités n’ont pas encore reconnu leur détention ni révélé l’endroit où ils se trouvent, malgré les demandes de leurs avocats », explique l’organisation.

Dans le secteur minier également, les droits humains se sont détériorés. « L’exploitation de la bauxite […] a conduit des dizaines de milliers d’agriculteurs à perdre leurs terres, souvent sans recevoir de compensation adéquate, et a dégradé les ressources en eau de communautés dans la région de Boké … Des groupes de la société civile guinéens et internationaux ont exprimé des inquiétudes sur le fait que le projet Simandou aura de graves conséquences sur l’accès à la terre et à l’eau pour les communautés voisines », a faut savoir Human Rights Watch.

Author: La Rédaction

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