Ils sont desormais éligibles et devraient faire parties de la course à la présidentielle de fevrier 2024. Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, et Khalifa Salla, l’ancien maire de Dakar, viennent de recouvrer leurs droits civiques.
Dans la nuit du samedi 5 août, les députés sénégalais ont voté en effet à une large majorité le projet de loi portant révision du code électoral, lequel rétablit dans ses droits civiques et politiques toute personne frappée d’incapacité électorale après avoir été condamnée à une peine d’emprisonnement ou d’amende.
Avant ce vote, les articles L28 et L29 du texte interdisaient l’inscription sur les listes électorales de personnes condamnées à « une peine supérieure à trois mois de prison sans sursis ou supérieure à six mois avec sursis ». La réforme permet désormais aux citoyens concernés de réintégrer le fichier électoral « cinq ans après l’expiration de la durée de la peine prononcée ».
Les deux hommes sont de sérieux candidats au prochain scrutin, un scrutin qui ne connaîtra pas la participation du président sortant Macky Sall.