Les premières épreuves de l’examen de sortie 2024 au compte de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont été lancées ce 3 Juin sur toute l’étendue du territoire national. A Kankan, ce sont un peu plus de deux mille cinq cents candidats qui affronteront les sujets théoriques pendant quatre jours.
Le coup d’envoi a été donné à l’école nationale des instituteurs par le directeur de cabinet du gouvernorat, entouré des cadres de l’enseignement technique.
Après une année académique sans trouble majeur, les apprenants qui ont passé des temps d’apprentissage dans les centres techniques du pays abordent les dernières lignes de leur cursus. Ce matin, ils ont démarré l’examen de sortie. Surveillants, salles de classes, tout était prêt pour le rendez-vous national.
Sur les statistiques de cette année, l’inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle présente deckare que “nous avons pu organiser sept centres d’examen dont cinq dans la ville de Kankan, un à Siguiri et un à Mandiana, pour un effectif total de 2627 candidats dont 1570 filles/ femmes. Le slogan reste le même, tolérance zéro; mais avant que les anomalies ne soient observées, il faut prévenir. Dans l’organisation, nous avons pu rencontrer les candidats, les surveillants, les dispositions et règlements généraux ont été lus et définis et nous espérons que nous n’aurons pas de cas de fraudes”, espère Aly Kaké.
Les autorités régionales attachent du prix à la formation professionnelle. C’est pourquoi le directeur de cabinet du gouvernorat de Kankan a prodigué quelques conseils aux candidats. “On a demandé aux candidats d’aborder les sujets avec sérénité, ne pas être pris de panique, parce qu’on ne va pas leur demander quelque chose qu’ils n’ont pas vu ou fait pendant leur cursus de formation. Ce n’est pas une première évaluation pour eux et je les ai félicité pour le parcours qu’ils ont eu à faire et qui a abouti à leur présence dans ces salles. On souhaite tous qu’ils réussissent à l’examen de sortie parce qu’on a besoin d’eux pour le développement de pays. C’est avec les fruits des écoles professionnelles qu’on a entamé le processus de développement et c’est avec eux qu’on va continuer”, déclare Aboubacar Tounkara.
Après cette phase théorique, place sera à la phase pratique au cours de laquelle, les candidats mettront en pratique les nombreuses connaissances théoriques apprises en classe.