Le procureur spécial chargé de poursuivre Donald Trump pour ses tentatives présumées d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 a publié un acte d’accusation révisé le mardi 27 août.
Ce document, qui maintient les charges lourdes contre l’ancien président, a été modifié pour refléter une récente décision de la Cour suprême des États-Unis qui accorde une large immunité pénale au président en fonction.
Malgré ces ajustements, Donald Trump reste inculpé de « complot contre les institutions américaines » et « atteinte au droit de vote » pour avoir fait pression sur les autorités locales de plusieurs États clés afin de contester les résultats du scrutin.
L’ancien président républicain, désormais candidat à la prochaine élection présidentielle, a vivement critiqué cette décision sur son réseau Truth Social, accusant le procureur spécial d’instrumentaliser la justice et de mener une « chasse aux sorcières désespérée » en contournant l’arrêt de la Cour suprême.
Pour l’instant, aucune nouvelle date n’a été fixée pour le procès, initialement prévu à Washington à partir du 4 mars prochain. La bataille judiciaire s’annonce âpre, avec des répercussions potentielles sur la scène politique américaine à l’approche des élections de 2024.