Le ministère du travail et de la fonction publique a, dans un communiqué, récemment annoncé un recrutement à la fonction publique au mois de novembre prochain. Ce processus tant attendu par des milliers de diplômés sans emploi suscite assez d’engouement au sein de l’opinion publique.
Selon le patron de ce département, c’est un travail de longue haleine auquel lui et ses cadres se sont attaqués. Mais malheureusement, une bonne partie et même son entourage lui en veut pour l’assainissement du fichier unique de gestion administrative des salaires qu’il a engagé. “Le fichier tripatouillé que nous avons trouvé, c’est tout notre problème aujourd’hui justement si ce n’était pas un fichier saturé de beaucoup de doublons, triplons, peut-être qu’on ne serait pas là aujourd’hui à mener toutes ces opérations qui nous coûtent très cher aussi bien en argent et en termes de menace de mort contre moi et ainsi que ma famille. Aujourd’hui même, tous les cartels qui entretenaient ces dossiers sont en maille avec moi. Ils passent par des tierces personnes, leurs fils, neveux, camarades, amis pour m’attaquer sur tous les fronts. Au moment où je vous parle, il y’a même quatre agents de la fonction publique qui sont en cavale parce qu’on a découvert tout ce qu’ils faisaient, dont l’un des informaticiens clés du département“, a déclaré Julien Yombouno sur les antennes d’espace fm.
Poursuivant cette interview dans l’émission les Grandes Gueules, Julien Yombouno a fait de graves révélations contre Jean Pierre Koly Goépogui, celui-là même qui se fait passer pour détenteur de dossiers des fictifs de la fonction publique. “Koly ne me menace pas mais il dit des contre-vérités matin, midi, soir, il passe par des médias qui sont de mèche avec lui, ils montent des scénarios. Mais ce même Koly, ce que les gens ne savent pas, il faudrait faire très attention, heureusement que moi j’ai fait sociologie et linguistique. Beaucoup de guinéens ne savent pas que ce fameux Koly est à la base, avec beaucoup de ses complices sur le cas de deux mille agents frauduleux engagés à la fonction publique sur la base de dix mille dossiers qu’il avait collecté auprès des jeunes diplômés contre de l’argent parfois. Et donc, lui-même et son fils figurent dans les deux mille. Quand Koly dit par exemple que tous les matricules commençant par 3 à la fonction publique, il en a près de seize mille sont des faux, pour lui-même commence par 3 ainsi que celui de son fils. Quand il dit que les entrées à la fonction publique ces dernières années l’ont été sur des bases frauduleuses, lui-même il se dit naître en 1984, son fils en 1992, donc entre lui et son fils il y’a huit ans. Alors allez-y savoir si c’est pas le voleur qui crie au voleur ”, a-t-il affirmé.
MLYans