L’information émane de nos confrères du site “Le revelateur 224”. Elle annonce qu’un élément du Groupement des forces spéciales est accusé de meurtre dans la préfecture de Forécariah. L’agent dont l’identité n’a pas encore été révélée, aurait tué un jeune commerçant du nom d’Ibrahima.
Selon le site, les faits se seraient produits dans la nuit du jeudi à ce vendredi 15 septembre 2023, devant une boîte de nuit de la préfecture de Forécariah. La victime et son présumé bourreau se seraient chaudement disputés, avant que le deuxième ne tire sur le premier. Le neveu de la victime qui s’est confié à notre rédaction, revient sur les faits.
‘’Ils étaient en boîte de nuit selon les témoignages des gens. Mon oncle s’est disputé avec l’élément des forces spéciales. Ensuite, mon oncle est sorti de la boîte, il a pris sa moto pour partir, l’agent s’est interposé. Une bagarre a ensuite éclaté. C’est dans ces circonstances que le militaire a fait tomber mon oncle, dans leur dispute, il a pris son arme et a tiré sur lui. Jusqu’au moment où je vous parle, nous ne savons toujours pas les raisons pour lesquelles il a tué mon oncle.
Quand j’ai entendu le coup de feu, je suis sorti voir ce qui s’est passé, j’ai trouvé le corps de mon oncle sur place. J’ai vérifié le corps, j’ai trouvé que c’était mon oncle. Il y avait déjà les autorités sur place (la gendarmerie et la police). Mais celui qui a tué mon oncle lui, il avait déjà fui. Il y avait aussi la population autour du corps. Sur place, le commandant a ordonné qu’on prenne le corps pour l’envoyer à la morgue. Donc, on est montés dans le véhicule, on a envoyé le corps à la morgue.
Après, le même commandant a rappelé pour nous dire d’envoyer le corps au camp Kalako, le camp du Groupement des Forces Spéciales. Nous nous sommes donc dirigés vers le camp, c’était dans les bandes de 1h 40 comme ça. Nous sommes ainsi partis avec la police et la gendarmerie. Nous avons parlé avec le commandant du camp des forces spéciales, ils ont tous reconnu que c’est un élément des forces spéciales qui a tué mon oncle. Mais ils disent qu’ils n’ont pas identifié d’abord l’intéressé. Directement, le commandant a ordonné qu’on mette le corps à l’infirmerie du camp, ce qui a été fait, ils ont ensuite appelé leur chef. Ce dernier a demandé à ce que le corps soit envoyé à Conakry, pour faire l’autopsie, parce que la balle n’avait pas été extraite de son corps. Ils ont bougé devant moi vers 3h du matin.
Nous avons demandé si on pouvait accompagner le corps, ils nous ont répondu par la négation, que le corps se trouve maintenant dans les mains de l’Etat’’, a confié Mamadou Saliou, avant de réclamer justice et réparation à l’Etat pour son oncle.
Aux dernières nouvelles, on apprend que le militaire accusé de ce meurtre a été mis aux arrêts. A date, son identité reste toujours un mystère.
Source : Le revelateur 224 –