Connu pour ses prises de positions radicales à l’égard de la France et sa politique en Afrique, le militant panafricain béninois, Kémi Séba, à été arrêté à Paris ce mardi. Il est accusé d’incitation à la haine raciale.
Kemi Seba avait deja été déchu de sa nationalité française au mois de juillet. Stellio Gilles Robert Capo Chichi − son vrai nom −, 42 ans, “est déclaré avoir perdu la nationalité française”, stipulait un décret paru au Journal officiel.
Il dispose depuis début août d’un passeport diplomatique du Niger délivré par la junte en sa qualité de conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.
Ces dernières années, Kémi Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, où il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de Guinée. En France, il a été accusé l’an dernier par le député Renaissance Thomas Gassilloud, alors président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, d’être un “relais de la propagande russe” et de servir “une puissance étrangère qui alimente le sentiment antifrançais”.