Friguiadi/Coyah : un médecin tué à son domicile

Le drame s’est déroulé ce vendredi 21 mars 2025. Un homme d’une cinquantaine d’années, a été retrouvé mort à son domicile au quartier Friguiadi plateau, dans la commune urbaine de Manéah, à Coyah.

Dr. Momo Aboubacar Touré, coordonnateur régional du projet “Notre Santé” de Kindia, a visiblement été égorgé par ses bourreaux qui ont aussi emporté plusieurs biens, dont un montant de seize millions de francs guinéens.

Selon son épouse, Habibatou Touré, « l’acte s’est produit hier vendredi. Mais avant vendredi, je suis allée faire la prière surérogatoire dans la nuit du jeudi au vendredi vers 1 heure du matin avec lui à la mosquée. Quand on est revenu à 4 heures, on a mangé. Après, je l’ai vu assis dans le lit avec son ordinateur. Je lui ai dit : Monsieur Touré, tu ne vas pas te coucher ? Il m’a dit qu’il veut d’abord faire la prière de fadjr avant de se coucher. J’ai répliqué pour dire que puisque moi je dois sortir à 8 heures j’aimerais me coucher, il m’a dit ok. À mon réveil à 7 heures 30, moi j’ai fait ma prière, et je suis allée réveiller les enfants afin de les préparer pour l’école. À 8 heures, pendant qu’il était couché, je suis allée lui dire que je partais au marché. Il m’a dit d’accord, qu’il doit sortir aussi un peu plus plus tard. À 10 heures, ma fille m’a rejoint au marché en provenance de l’école. C’est ainsi, j’ai acheté les condiments et je lui ai dit d’aller à la maison. Mais puisque son papa devait être au lit, j’ai dit à ma fille d’aller que je vais appeler son père pour ouvrir la porte d’ici son arrivée. Vers 11 heures, je l’ai appelé sans succès. Je n’ai pas insisté parce que j’avais des clients qui m’attendaient. La petite a tapé à maintes reprises la porte sans réponse. Pensant que son papa est allé pour la prière de vendredi, elle est restée devant la porte jusqu’à 14 heures sans aucune nouvelle de son père, avant d’aller chez les voisins. Moi, je suis allée à la mosquée. À mon retour, à 15 heures, j’ai décidé de rentrer à l’effet de faire la cuisine pour la rupture. J’étais surprise de voir ma fille dehors. Elle m’a dit qu’elle a tapé la porte que son père n’a pas ouvert. J’ai dit pourtant qu’il ne peut pas sortir et me dépasser sans me donner la clé. Du coup, je l’ai rappelé sur ses deux numéros, aucun ne passait. Soudain, j’ai eu peur. J’ai demandé d’escalader la clôture pour ouvrir le portail. Quand on est rentrés, la grande maison était fermée. Entre-temps, je suis allée voir par derrière. C’est là que je me suis dit d’ouvrir la fenêtre pour jeter coup d’œil. Dès que j’ai ouvert, c’est le corps de mon mari que j’ai vu, dans une mare de sang, recouvert d’un drap. Ça, c’était vers 16 heures. Je suis sortie en courant, appelant au secours : mon mari est mort ! Mon mari est mort ! Du coup, les voisins sont venus casser la porte pour avoir accès à l’intérieur de la maison. Ensuite, la police et la gendarmerie aussi sont arrivés pour des fins d’enquête », a-t-elle fait savoir.

La veuve dit avoir aperçu le spectacle macabre de son mari gusant dans du sang. « Je demande aux autorités de mener les enquêtes afin de traquer tous les présumés auteurs de ce meurtre. Certes, on ne peut plus me retourner mon mari, mais qu’on sache les raisons qui les ont poussés à agir ainsi », a ajouté Habibatou Touré.

Author: La Rédaction

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