Nouveau front pour le premier ministre israélien. Alors que la grogne interne se fait de plus en plus intense concernant la guerre dans la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu est visé par un possible mandat d’arrêt international. Le procureur de la Cour pénale internationale demande des mandats d’arrêt contre lui, son ministre de la Défense et des dirigeants du Hamas.
Il appartient désormais aux juges de la Cour pénale internationale de déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer ces mandats d’arrêt réclamés par le procureur général pour des “crimes de guerre” et “crimes contre l’humanité” dans la bande de Gaza.
“Sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire que Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, le ministre de la Défense d’Israël, portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et crimes contre humanité commis sur le territoire de l’Etat de Palestine à partir du 8 octobre 2023 au moins”, a déclaré dans un communiqué le procureur de la CPI, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.