Guinée : des activistes des droits de l’homme s’insurgent contre les violences policières

by La Rédaction

Que ce soit dans le maintien d’ordre ou dans des contrôles routiniers, certains agents des forces de sécurité ne ratent aucune occasion pour violenter des citoyens. Le dernier cas en date s’est produit il y a quelques jours à Kolia dans la préfecture de Boffa. Un chauffeur s’est fait gifler par un gendarme.

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Il est hospitalisé jusqu’ici, suite à des coups qu’il dit avoir reçus. Ce que dénoncent des activistes des droits de l’homme comme Mamadou Kaly Diallo de la Baïonnette intelligente et Mamadi Kaba de la ligue des droits et de la démocratie en Afrique.

Il peut arriver que les agents soient dans leur rôle de contrôle routinier ou de maintien d’ordre. Cependant, ils ne doivent nullement violenter des citoyens même si ceux-ci se montrent incompréhensifs.  « Il faut que les forces de sécurité comprennent qu’elles n’ont pas le droit de mettre la main sur des citoyens même si ces derniers refusent de se soumettre aux contrôles. Par contre, elles peuvent intenter des actions judiciaires contre ces citoyens pour ne s’être pas soumis à la loi », pense Mamadou Kaly Diallo de la baïonnette intelligente.

C’est aussi l’avis du président de la ligue des droits et de la démocratie en Afrique. En tout temps et en tout lieu, les agents des forces de l’ordre doivent faire preuve de retenue dans leurs activités. « Même si les citoyens auxquels ils ont affaire sont agités ou ont des comportements provocateurs, ils doivent agir avec professionnalisme afin de maîtriser les citoyens sans exercer des violences sur eux », enchaine Mamadi Kaba.

Pour Mamadou Kaly Diallo, certains agents de sécurité s’adonnent aux violences quand ils sont en face des citoyens par méconnaissance, d’autres à cause de l’impunité et excès de zèle.  Quel que soient les raisons, les comportements violents des agents de sécurité sont inacceptables parce que contraire à leurs missions. « Les agents des forces de l’ordre ont pour mission de protéger l’intégrité physique et morale des citoyens. Normalement quand un citoyen est en face d’un agent de sécurité, il doit se sentir totalement en sécurité et protégé contre des violences », rétorque le président de la LIDDA.

Les deux activistes des droits de l’homme invitent les autorités compétentes à continuer de renforcer la capacité des agents pour qu’ils mesurent davantage la portée de leurs missions.

Author: La Rédaction

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