Incendie du dépôt pétrolier de Conakry : présence de dioxyde d’azote, de PM2.5 et d’aérosols dans l’air à Conakry

Le service de la météorologie utilise les données satellitaires pour évaluer la qualité de l’air. A travers ces données, il révèle la concentration de trois éléments dans l’air dans la ville de Conakry et de façon générale dans toute la Basse côte, suite à l’incendie du principal dépôt pétrolier de la capitale. Il s’agit du dioxyde d’azote, du PM2.5 et des aérosols. 

Effectivement, avec la situation qui prévaut actuellement, on constate qu’en Guinée, au tour de Conakry principalement, qu’il y a une forte concentration de dioxyde d’azote. C’est le même constat avec le PM2.5. En prenant les aérosols, des particules en suspension en l’air qui sont certainement émises lors de l’explosion du dépôt des hydrocarbures, actuellement le maximum de concentration se trouve à Conakry”, a confirmé le directeur général du service national de la météorologie.

Selon Dr René Tato Loua, l’émission de ces particules à Conakry et environs expose les populations à de nombreux risques de maladie. “Il y a les fonctions pulmonaires qui peuvent être réduites, il y a des infections respiratoires, mais aussi des inflammations. Parce que c’est l’air qui est pollué et c’est cet air que nous respirons“, a-t-il indiqué.

Pour minimiser ces risques de maladie, il est important à son avis, de porter régulièrement les masques, pas seulement à Kaloum, mais dans tout Conakry. Parce que, poursuit-il, avant l’explosion du dépôt pétrolier de Conakry, on était déjà dans la saison sèche caractérisée par l’harmattan, un vent sec et humide qui souffle du continent vers l’océan.

Ce vent très sec déshydrate les êtres vivants. C’est évident que l’incendie du dépôt va accentuer cette situation. En plus du port de masques, il faut boire suffisamment d’eau, éviter d’exposer les aliments à l’air libre, laver les mains régulièrement”, a conseillé le DG du service national de la météorologie.

Le DG de la météo a cependant précisé que le fait que le vent souffle du continent vers l’océan, cela va drainer ces polluants vers l’océan qui, à son tour, en tant qu’excellent puis Carbonne, pourra atténuer davantage l’effet de cette pollution sur le pays.

Author: La Rédaction

Related posts

Trahir ou Honorer : Le Choix de Mamadi Doumbouya (Ibrahima DIALLO)

Décès de Dr Dioubaté à Kankan : les explications du parquet général

La Banque mondiale accorde 145 millions de dollars à la Guinée pour la santé et la protection civile