Jusqu’où ira le bras de fer entre la CEDEAO et la junte nigérienne. Au sortir du sommet extraordinaire de ce jeudi à Abuja, les chef d’Etats de l’organisation ouest-africaine ont décidé d’activer la force militaire en attente. Suffisant pour sortir la junte de sa réserve.
La junte militaire nigérienne a déclaré à un haut diplomate américain qu’elle «tuerait le président Mohamed Bazoum si les pays membres de la CEDEAO tentaient d’intervenir militairement pour rétablir l’ordre constitutionnel», rapportent nos confrères de LSI.
Ce jeudi, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a ordonné l’activation de sa force pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger. Un ultimatum de de sept jours avait été lancé aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Pendant ce temps, les chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest continuent à privilégier le dialogue comme moyen de sortie de crise. «Il est crucial que nous donnions la priorité aux négociations diplomatiques et au dialogue comme socle de notre approche», avait déclaré le présidenten exercicede l’organisation.
Ces tentatives de négociations se heurtaient à l’attitude visiblement fermée des putschistes.