Ce n’est certainement pas une position qui faciliterait la tâche à la CEDEAO dans son projet d’intervention militaire au Niger. Alors que l’institution sous-régionale réunie ce mercredi ses chefs d’état-major à Abuja pour étudier la stratégie à adopter, l’Algérie, pays voisin du Niger, vient de se faire entendre.
Le ministre algérien des affaired étrangères a en effet lancé une mise en garde contre la Cédéao face à une intervention militaire au Niger. Dans un communiqué, le chef de la diplomatie algérienne juge l’implication militaire envisagée par la Cédéao comme une option « malheureuse ».
Sans jamais citer l’organisation ouest-africaine, la diplomatie algérienne « met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères (…), qui ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle », peut-on lire dans ce ccommuniqué.
Pour les autorités algériennes, « le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques, afin d’éviter au Niger et à l’ensemble de la région un surcroit d’insécurité et d’instabilité ».
Malgré cette mise en garde, l’L’Algérl n’a pas manqué de « réaffirmer son soutien au président légitime du Niger », Mohamed Bazoum.