C’est un déluge de feu que l’armée israélienne a lancé ce mardi matin sur la bande de Gaza. L’Etat hébreux a fait des frappes d’une ampleur impressionnante, les plus grande depuis la trêve. Elles ont fait au moins 400 morts et «des centaines de blessés», selon la Défense civile du territoire palestinien.
Ces frappes, décidées par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou – avec l’aval des Etats-Unis -, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain», affirme un communiqué du gouvernement israélien.
Le Hamas quant à lui accuse Israël de «torpiller» la trêve et d’avoir «décidé de sacrifier» les otages restant dans le territoire palestinien. Le mouvement islamiste estime aussi que Benyamin Nétanyahou se sert de la guerre comme d’une «bouée de sauvetage» face à ses problèmes politiques.
Selon le Hamas, le bilan est de 413 morts et 562 blessés. De «très nombreuses structures de santé» dans la bande de Gaza «sont littéralement débordées» après de nouveaux bombardements israéliens, a indiqué mardi le porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève.